jeudi 17 mars 2022

Nouvelles de mars !!!


                             Bonjours,

             Plusieurs choses à se mettre sous la dent:!

- Dimanche 20 mars qui vient ! Rendez-vous des lecteurs du journal La Décroissance à partir de 14h.

- Jeudi 24 mars Aurélien Berlan Terre et Liberté éditions La Lenteur --->>> Voir ci-dessous !

- samedi 26 mars 14h Reprise de l'atelier d'écriture avec Dominique Fournier.

- Littérature jeunesse, Sylvie Moreau reçoit les familles avec enfants, tous les samedi après-midi de 15h à 17h (sauf exceptions nous annoncerons sur le blog).
N'hésitez pas à nous téléphoner pour plus d'informations. L'idée c'est aussi de constituer des groupes d'enfants pour des lectures et aussi des ateliers philos inspirés de la littérature jeunesse.

- La première séance du cycle Bourdieu animée par Tual Laouennan était très bien à mon gout !!  Tual communique très bientôt à ce sujet (la deuxième séance sera le samedi 30 avril).

- Le rendez vous des lecteurs du journal La Décroissance, c'est tous les 3 èmes dimanches de chaque mois, à partir de 14 h.

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Toutes ces rencontres sont en libre participation...
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!!!!!!  Aurélien Berlan  --  Terre et Liberté  --  La Lenteur   !!!!!  

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Bonjour,
je suis heureux de vous annoncer la présentation de mon livre Terre et
liberté. La quête d'autonomie contre le fantasme de délivrance (216
pages, 16 euros, La Lenteur, 2021 - plus d'info ci-dessous) à :

- Notre-Dame-des-Landes, à la bibliothèque le Taslu située à La
Rolandière, le lundi 21 mars à 20h (https://letaslu.noblogs.org/)

- Mellionnec, au café-librairie Le temps qu'il fait (12 place de
l'église), le mercredi 23 mars à 18h30
(https://www.librairieletempsquilfait.org/)

-->> Brasparts, à la librairie -->> Passage  (1 place des Monts d'Arrée), le
jeudi 24 mars à 18h30; (
  http://cafe-librairie-passage.blogspot.fr/

- à Logonna-Daoulas (près de Brest), au Goasven café, lieu-dit Goasven,
le vendredi 25 mars à 20h30 (présentation précédée d'une soupe)


ci-dessous, une brève présentation du propos de mon livre, ainsi que des
liens vers une interview, une série de podcast et un extrait du livre.

Merci de faire circuler cette annonce à toute personne susceptible
d'être intéressée en Bretagne...

Au plaisir de vous y retrouver
aurélien


Lien vers une interview écrite:
https://reporterre.net/Nous-vivons-de-plus-en-plus-dans-un-cocon-numerique

Lien vers une série de podcasts :
https://floraisons.blog/terre-et-liberte/

lien vers une présentation enregistrée:
https://sniadecki.wordpress.com/2022/01/24/rmu-berlan-terre-et-liberte/

lien vers des extraits du livres:
https://www.terrestres.org/2021/11/27/autonomie-limaginaire-revolutionnaire-de-la-subsistance/



Terre et liberté, brève présentation:
Quel est le lien entre l’impasse socio-écologique dans laquelle nous
nous enfonçons et la conception moderne de la liberté ? Pourquoi cette
impasse est-elle étroitement liée à la montée des inégalités dans nos
sociétés? Et en quoi l’aspiration à l’autonomie qui se diffuse
aujourd’hui, notamment dans les milieux écologistes, se distingue-t-elle
de cette conception de la liberté ?

C’est à ces questions que Terre et liberté tente de répondre. Cet essai
montre que, derrière les conceptions modernes de la liberté, libérales
ou marxistes, il y avait en fait une aspiration à la « délivrance ». Et
que ce désir d’être déchargé des nécessités matérielles et
sociopolitiques de la vie s’est imposé contre une tout autre conception
de la liberté, qui renaît de ses cendres aujourd’hui : l'autonomie qui
consiste à reprendre en charge nos conditions de vie. Si l’on veut
préserver à la fois la Terre et la liberté, c’est avec cet imaginaire
qu’il nous faut renouer.

Terre et liberté permet ainsi de comprendre certains basculements
déconcertants de notre époque, sur les plans politiques et
philosophiques. D’une part, le piétinement des principes du libéralisme
politique (comme l’inviolabilité de la vie privée) dans nos sociétés
dites libérales. D’autre part, la dérive de la notion de liberté : à
l’origine étendard de la lutte contre les pouvoirs autocratiques ou
oligarchiques, elle est désormais accaparée par le droite autoritaire.
Pour contrer ce rapt sémantique, encore faut-il repenser l’idée de
liberté :

Dans le sillage de Simone Weil et Hannah Arendt, l’une des thèses
centrales de ce livre est que le monde contemporain s’est constitué à la
faveur du désir d’être « délivré » de la vie politique et matérielle,
c’est-à-dire « déchargé » des tâches qui vont avec. Celles-ci sont dès
lors « prises en charge », donc « prises en main » par des instances
dont on se met à dépendre lourdement, ce qui leur confère un pouvoir
inéluctable. On peut dès lors comprendre l’échec de l’aspiration moderne
à l’émancipation intellectuelle, sociale et politique, patent avant même
l’épidémie de covid-19 : cette émancipation a été associée à un mode de
vie qui a fini par en saper les bases matérielles, en rendant les
individus et les peuples dépendants de la vaste machinerie industrielle
du capital. À défaut d’avoir apporté, enfin, la liberté à toutes et à
tous, la modernité occidentale a en fait diffusé une conception
désastreuse de l’émancipation dans laquelle l’exonération des tâches
liées à la subsistance, qui a toujours caractérisé les classes
dominantes, a fini par éclipser l’objectif originel d’abolir les
rapports de domination sociale. Et en soutenant, sur le plan de
l’imaginaire, le développement industriel, cette conception est aussi
l’un des vecteurs du désastre écologique en cours. Voilà pourquoi la «
question naturelle » ne peut être séparée de la « question sociale » : «
Fin du monde, fin du mois, même combat ! » (extrait de l’introduction)

 

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